Quel magnifique reportage avec ces clichés superbes !! du canal du midi... Bravo !! ... DIANE.
La nature est une vraie page de dictionnaire il faut savoir la préserver !!... et la respecter ....
PIERRE
Bonjour Michel, bonjour les zautes,
Très réussi l'album de Diane.
Durant les années 70 nous avons beaucoup "navigué" sur les canaux. Donc j'ai voulu retrouvé ce matin les souvenirs en images de cette période. Rien à faire je n'ai pas su retrouver les photos de cette période. Peut-être vais-je mettre la main sur un film parmi ceux que Lucien a retranscrit en numérique.
Nous avions fait le trajet de Marseillant à Castelnaudary sur le canal "royal". Nous y avons passé 10 jours étonnants et très agréable. Qq difficultés tt de mm. Sortie de l'étang de Thau très difficile, moteur trop faible pour la force de la houle. Gros mistral près de la chapelle de La Magdelone, il nous collait à la rive bétonnée et nous empéchait d' "appareiller". Très agréables souvenirs tout de mm. Particulier, Fred, ma fille 10 ans et moi avons fait beaucoup de tartes !!!
Je vous joins des photos de platanes -fin août- de Mallemort, près d'avignon. Leurs formes très torturées m'ont très impressionnée.
J'ai l'impression que l'arrachage des platanes le long du canal, c'est pas pour demain.
Il y en a eu énormément d'arrachés le long des routes du midi durant les 30 dernières années. Les conducteurs avaient tendance à s'y encastrer.
Biiiz à tous
(Françoise)
Il y a longtemps, en effet je me souviens d'avoir lu un article sur la mort d' albert Camus. Et il parait que c'etait la frequence des ombres et clairs des platanes sur le bord de la route....
(Michel)
Surtout, ils étaient quasiment au bord de la route, au moindre écart...
(Paul)
en fait ce que l'article disait c'etait la sychronisation des eclats sur la retine qui hynoptisaient...
(Michel)
sur l'autoroute, il y a un effet similaire avec les bandes peintes;
(Paul)
Au début, les plataniers n'étaient pas au bord de la route. Mais avec l'augmentation du trafic, on a élargi la chaussée. J'ai voulu faire de la rando à pied en 1961, de Bort-les-Orgues à Ussel (Fanfan n'était qu'un gamin !). Dur dur, rien de prévu pour les piétons, le fossé juste derrière. Des automobilistes sympas s'arrêtaient pour me proposer de m'emmener. A vélo sur la côte d'Azur, c'était moins grave. Les bagnolards me criaient "Vas-y Coppi !" Je les rattrapais dans les embouteillages, je leur criais "Vas-y Fangio". Eux crevaient de chaud, moi à l'ombre des platanes, pas assez rapide pour l'hypnose. J'avais lu l'histoire d'une poule : on avait tracé une ligne blanche et on y avait posé des grains de maïs. La cot'cotte s'était endormie avant d'arriver au bout.
J'ai apporté ma contribution à "Reboiser vos terres" (le cachet de la Poste dans le temps au Maroc). J'ai planté sur mon balcon soit des graines, soit des érables, palmiers tout juste éclos. J'en sais qui ont aujourd'hui vingt mètres de haut, dans l'Ardèche, chez notre coiffeur en Anjou.
Et puis qu'ont dit les manants et les seigneurs quand Colbert, Riquet, Vauban, etc. se sont lancés dans la construction ? Saboteurs du paysage, empêcheurs de moissonner en rond ?
Je vous parlais l'autre jour de Publicis. Premier drug-store en dehors des Champs-Elysées, deuxième à Saint-Germain des Prés, les deux fois on a trouvé ça génial. Quand on a démoli celui de St-Germain, des voix se sont élevées, dont celle de J. Greco, "Sacrilège !" Le temps passe.
J'allais assez souvent à ces drugstores à leur début. Celui des Champs était tout en haut, me semble-t-il, il a été supplanté par le pub Renault.
Paul