Voilà plus de 40 ans que j'y suis. En 1968, je travaillais à la tour Nobel, la première tour construite à la Défense. A l'entresol, il y avait une agence du CCF (Crédit Commercial de France, qui s'est fondu bien plus tard dans HSBC). Pendant les grèves de mai 68, ils ont mis un papier dans le hall d'entrée de la tour : "Nous honorons tous les chèques, y compris les chèques postaux". Je crois bien que ce jour-là la moitié de mes collègues ont viré leur cuti. Pendant longtemps, malgré les déménagements de mon employeur, je m'y suis rendu une ou deux fois par an. Je n'étais pas encore arrivé au comptoir que quelqu'un me saluait d'un chaleureux "Bonjour Monsieur Nagy !" Malheureusement, il a fallu désamianter la tour et j'ai dû choisir une autre agence. Comme ces agences sont toutes indépendantes, malgré mes 29 ans d'appartenance sans jamais un centime de rouge, j'ai dû fournir tous les papiers comme un débutant, acte de naissance, avis d'imposition, attestation de domicile, etc. Depuis, la confiance est restaurée. Quand j'entends les mésaventures de clients d'autres banques, je me dis que je vais rester où je suis jusqu'au bout de la route.
Là-bas elle s’appelait HS Banque of China. Tu as entièrement raison, lorsqu’on est satisfait on reste fidèle ! Je ne savais pas que cette banque était implantée en France depuis aussi longtemps ! Depuis, comme je le disais, elle a fait son chemin !
Confiance et banque : Un jour revenant de la visite de mes parents restés à Agadir et m’ayant confié des Traveller Chèques de tous horizons pour les mettre sur leur compte en France. Ils n’avaient que ce moyen pour transférer quelles maigres sous échangés par-ci par-là !
Donc je me suis adressé à la BNCI où j’avais également mon compte.
Devant les moult questions posées par le préposé, j’ai expliqué la provenance. Le préposé est parti à l’arrière des guichets, est apparu de temps en temps, d’autres m’ont posé les même questions et au bout de ¾ d’heure montre en main, ils ont refusé le change ! Ils ont dû me prendre pour un trafiquant ou un voleur qui sait ? Désagréable !!! C’est après coup que j’ai compris qu’ils devaient se renseigner !?
Je suis allé tout de suite à la société générale qui ont bondi sur la liasse de TCs ! Du coup j’y ai ouvert un compte et vider celui de la BNCI !
J’ai changé de banque plusieurs fois suite aux déménagements et quelques aventures aussi !
Tour Nobel connais ! Je l’ai vu construire aussi, on a dû se croiser ? J’y ai travaillé vers 1963-64 après je suis parti pour la boite à Madagascar. J’avais deux clients informatique dans l’immeuble : Grey Poupon (moutarde, cornichons, etc…) et Lumière, la dernière entreprise française qui fabriquait des pellicules et quelques appareils photos.
De l’autre coté du Pont de Neuilly la Tour Sopad (Nestlé) où j’avais comme clients la Sopad et la CFEC filiale de la Compagnie bancaire !
J’y ai croisé Guy MARRACHE un matin en prenant le même ascenseur ! Il y en avait 6 ! Quelle coïncidence ! Alors qu’à l’arrivée des employés, il y avait un ascenseur toutes les 10 secondes pour desservir tous les bureaux.
A+, Youri
Je suis venu trois fois à Paris passer les oraux des concours d'entrée aux grandes écoles, en 58, 59, 60. Une fois, j'ai voulu changer de l'argent marocain. J'ai trouvé une agence BNCI boulevard de Sébastopol, ce n'était pas le meilleur endroit pour une telle opération. Il faut dire à la décharge de ces gens-là, que l'employé s'est pointé avec deux bouquins : un très gros, genre Larousse encyclopédique, intitulé Billets falsifiés, un autre de tout juste 1 cm d'épaisseur, intitulé Billets en cours de validité.
Beaucoup plus récemment, en revenant de Finlande (avant l'Euro), il me restait de l'argent de là-haut. Je suis allé au CCF des Champs-Elysées. A peine avais-je ouvert mon portefeuille que l'employée a annoncé "Alors, des marks finlandais, combien en avez-vous ?". J'en suis resté keks.
Les Marrache étaient une famille nombreuse comme les Nagy, les Kaladgew et bien d'autres. En maths spés à Casa, j'étais avec René. Il est entré à Polytechnique, mais j'ai entendu dire qu'il en a été viré avant la fin. Moi je n'ai pas à critiquer, j'ai capoté aussi, mais à Centrale.
J'étais à la tour Nobel de 68 à 70, chez Siemens.
Jean
Ta balade, cher Jean d'O, est chargée de mes souvenirs estudiantins avec les glaces du PUB Renault , les gadgets du Drugstore qui faisait rêver et les médicaments, bouquins... accessibles le dimanche , c'était une révolution!!
Bises mes amis de la tribu gadirie
Cat
